La Liturgie, les Célébrations et les Sacrements,

se déroulent dans une succession de rites et de discours établis par L’Église au fil des Siècles. Aussi pour un laïc non-initié aux Mystères Chrétiens, le risque serait de n’y voir qu’un pur cérémonial passéiste, et inutile. Une explication est sur ce point indispensable ; il débute par l’attente de ne rechercher sincèrement que le sens du Sacré et le Lien avec Dieu. Pour ce motif, nous pratiquons la Liturgie Traditionnelle Tridentine.

La Liturgie, loin de se réduire a un protocole   

de gestes et symboles, risquant de procurer un sentiment d’étrangeté à ceux qui en ignorent le sens, le Rituel de la Messe élargit le regard du croyant, pour rejoindre dans l’acte liturgique, l’horizon de l’infini ; celui du mystère de Dieu lui-même ressaisit par la célébration.

Le témoignage de Saint Paul dans les Epîtres

aux Corinthiens et au livre des Actes, montrent que, se développant largement en dehors de Palestine et donc loin du Temple, les premières communautés chrétiennes existaient sous forme d’Églises domestiques où les liens communautaires et la communion se forgeaient. Ainsi, virent le jour des notions comme « le sacrifice vivant », « le sacerdoce royal », « le culte spirituel » (Rm 12, 1), «l’offrande agréable » (Rm 15, 16).

Au fil des Siècles,

cette Liturgie c’est affinée pour donner au XVI^ème Siècle le Missel de Saint PII V.  Qui est l’expression du Respect, le plus Sacré que nous pouvons témoigner à Dieu.